Entre 1895 et 1898, Joshua Slocum a fait le tour du monde à la voile. Michel Backès lui donne la parole dans une autobiographie fictive où le navigateur canadien raconte sa passion pour la mer et sa décision-coup de tête de faire le tour du monde quand il est mis à pied par son employeur, la marine marchande se convertissant à la vapeur. Le récit fait la part belle aux épisodes romanesques et sensationnels de son audacieux périple : tempêtes, fièvre, pirates sont au rendez-vous ; mais aussi, l’imagination aidant, les maîtres de l’aventure, Christophe Colomb ou Stevenson. Il est, néanmoins, fidèle à la réalité, ce que confirment les documents fournis en annexe. L’illustration à la manière des gravures anciennes -couleurs sourdes et trait expressif- est abondante et précise. Elle facilite, cartes à l’appui et non sans quelques naïvetés, la lecture d’un documentaire classique qui a le mérite de faire découvrir un pionnier.
Moi, Joshua Slocum, navigateur solitaire
BACKÈS Michel