Souffler ses soixante bougies nâest pas vraiment une partie de plaisir. VoilĂ ce que pense Jean-Louis Fournier Ă lâaube de sa derniĂšre ligne droite. Devient-on moins performant, moche, lent au dĂ©marrage⊠ou bien alors plus tolĂ©rant, moins arrogant, plus malicieux et philosophe ? Lâhumour Ă haute dose et la dĂ©rision peuvent sauver du caractĂšre inconfortable et inĂ©luctable du temps qui passe.  à lâinstar de ses prĂ©cĂ©dents ouvrages : Il nâa jamais tuĂ© personne, mon papa (NB fĂ©vrier 1999) et Jâirai pas en enfer (NB avril 2001), lâauteur mĂȘle Ă sa propre expĂ©rience une vision optimiste des Ă©tats difficiles de la vie et donne moult conseils avisĂ©s. Si nous sommes tous âbiodĂ©gradablesâ, un esprit lĂ©ger et pĂ©tillant peut faire des miracles pour relativiser ce qui est inĂ©vitable. Finalement, la vieillesse a du bon ! Chapitres courts entrecoupĂ©s dâhilarantes rĂ©flexions font de ce livre rafraĂźchissant, tonique et gentiment fĂ©roce, une dĂ©licieuse lecture qui met en joie. Lâouvrage refermĂ©, on se sent lĂ©ger comme un papillon.
Mon dernier cheveu noir avec quelques conseils aux anciens jeunes.
FOURNIER Jean-Louis