Étudiant en informatique, passionné de cinéma, Léo avait 19 ans. Il vient de se tuer dans un accident de voiture en rentrant de la fac pour fêter l’anniversaire de Théo, son jeune frère. L’auteur utilise les mots de l’adolescent pour raconter comment, quand un drame tel que la mort d’un enfant survient dans une famille, celle-ci peut l’accepter, continuer à vivre, survivre au deuil.
Dur, émouvant parfois, lourd par moments, ce livre évoque le thème douloureux de la mort, avec des personnages attachants, maladroits dans leurs réactions face à leur souffrance. Mais si le désarroi du frère et la chute de toute la famille sont décrits avec empathie et naturel, l’auteur ne parvient pas à faire croire à l’embellie de la deuxième partie du roman, qui raconte la renaissance à la vie de Théo et de ses parents. La fin, invraisemblable et non crédible (bien que prévisible !) veut donner une conclusion optimiste à l’histoire mais l’ensemble y perd en efficacité.