«Moi, je ressemble Ă mon grand-papa… Je n’ai qu’un cheveu sur la tĂȘte, comme lui… Je fais souvent la sieste, comme lui… Je souris comme lui». Ă l’occasion des rĂ©unions familiales, le bĂ©bĂ© a perçu l’amour que lui porte son grand-pĂšre, pourtant si faible et si ridĂ©. Il a mĂȘme reçu de lui une chanson qui perpĂ©tuera le souvenir de sa prĂ©sence, au-delĂ de la mort.
Des illustrations vives emplissent les pages, compartimentĂ©es en carrĂ©s comme au travers d’une croisĂ©e de fenĂȘtre. Elles retracent, au fil des saisons, l’histoire d’une famille heureuse oĂč l’amour se transmet et s’entretient, de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration. Le texte en regard, court et rythmĂ©, traduit l’attachement grandissant de l’enfant pour le vieillard, malgrĂ© l’apparence austĂšre et usĂ©e de son corps qui renvoie plutĂŽt Ă l’image d’un arriĂšre-grand-pĂšre. Ă la question d’une page rĂ©pond la page suivante, comme un refrain. Un livre d’une grand dĂ©licatesse, Ă lire sur les genoux d’une personne ĂągĂ©e que l’on aime.