Stockholm, 2008. Ernst Grip, agent de sécurité suédois, doit sur ordre de sa hiérarchie collaborer avec le FBI. C’est ainsi qu’il se retrouve sur la base américaine de Diego Garcia dans l’océan indien avec l’agent Shauna Friedman. Celle-ci lui demande de déterminer si N., prisonnier qui a visiblement été torturé, est un citoyen suédois. Peu à peu, une forme de dialogue s’établit entre les deux hommes. Le FBI soupçonne N., qui a survécu au tsunami de 2004 en Thaïlande, d’avoir participé à un attentat aux Etats-Unis en 2005… au moment même où Ernst Grip a vu sa propre vie basculer, loin d’une ligne de conduite qu’il voulait irréprochable. Le Suédois Robert Karjel, né en 1965, est un pilote d’hélicoptère formé avec les marines américains. L’action se déroule sur un mois seulement mais de nombreux flash-back, notamment en Thaïlande, au Kansas et à New York, précisent le parcours des protagonistes et éclairent leur personnalité, en particulier celle du héros principal. Malgré quelques formules maladroites, l’auteur a construit une intrigue très travaillée et riche en rebondissements. Secrets, trahisons, double jeu, manipulations… le suspense de ce thriller efficace est entretenu jusqu’aux dernières pages. (A.-C.C.M. et J.C.-N.)
Mon nom est N.
KARJEL Robert