L’ours en peluche était là dès la naissance de l’enfant, depuis il a veillé sur le bébé, l’a accompagné dans ses premiers pas, a participé à ses jeux et bien sûr il dort avec lui. La vie sans son ours ce n’est pas imaginable. D’ailleurs l’enfant éclate de colère quand il doit passer au lavage. Quelques tours de machine plus loin, le calme et le doudou sont revenus. Mais quand il s’agit d’aller à l’école sans lui, il faudra beaucoup parlementer…
Sous le nom de Kerascoët il y a un couple de dessinateurs, Marie Pommepuy et Sébastien Cosset. Ils sont ici aussi indissociables que le sont l’enfant et son doudou ours. L’album est raconté presque uniquement en images à l’aquarelle, dans des tons doux où le bleu domine : des petites séquences entre l’enfant et son doudou, des regards, les parents compréhensifs mais fermes, la solitude et la détresse quand il faut laisser l’ours à la maison… Que d’amour entre ce petit garçon et son ours. On craque et tous les enfants se reconnaîtront dans ces saynètes d’une grande tendresse. Un doudou, il n’y a pas grand chose de mieux dans la vie ! (A.E.)