Ă Paris, une journaliste ouvre son courrier et renverse son thĂ© sur la lettre d’un confrĂšre qui la convoque. Elle part « dans lâextrĂȘme occident », nâarrive pas au bout de son reportage, revient bredouille. HĂŽtesse dâaccueil « dans la cage », elle observe, goguenarde, les visiteurs. « Dans la machine » tout peut arriver grĂące Ă la science. « Dans [sa] famille », pudeur et douloureux souvenirs abondent. « Dans la guerre », un ami part en Afghanistan. Enfin « Dans la rue, personnes quâon ne voit quâune fois » elle sâapaise par lâĂ©criture. Le musĂ©e des valeurs sentimentales (NB fĂ©vrier 2011) jouait dĂ©jĂ avec les personnages, par mĂ©taphores interposĂ©es. Ces petits textes disparates chargĂ©s de narcissisme, accumulent les allusions sarcastiques sur « [son] prochain », personnage rĂ©el ou fantasmĂ©. On reste perplexe devant lâaccumulation de cadavres exquis et de coq Ă lâĂąne. Les rĂ©pĂ©titions, les prouesses syntaxiques « les installations textuelles » rappellent le sujet de son prĂ©cĂ©dent livre. Un ton trĂšs personnel, en tout cas, mĂȘme si on peut le juger artificiel et souvent trĂšs agaçant.
Mon prochain
OBIĂGLY GaĂ«lle