Tout juste parvenu à l’âge de la retraite, le narrateur entend mener une existence paisible. Sans famille proche, il avait jusque-là pour habitude de visiter sa tante dans un centre de personnes âgées. La sympathie qu’il éprouvait pour Léo, l’un des pensionnaires, rendait ces moments doublement agréables. Lorsque son aïeule décède, il n’a plus d’autre souhait que « d’adopter » Léo, et il convainc le corps médical de lui confier le vieil homme. Mais à quatre-vingt-dix-neuf ans, le quotidien n’est jamais vraiment simple…
En quelques pages et sur un ton léger, l’écrivain québécois raconte cette cohabitation. Il laisse entrevoir ce qu’il faut de générosité et d’imagination pour la rendre non seulement possible, mais harmonieuse, malgré les désagréments liés au grand âge. Pudique et attendrissant, ce petit livre rappelle combien la présence des aînés peut enrichir notre âme.