Venus du Guatemala où une branche de leur famille juive avait émigré, Eduardo et son frère débarquent à Tel Aviv, où tout leur déplaît, pour assister au mariage de leur soeur avec un juif orthodoxe. Ils rejoignent à Jérusalem leurs parents arrivés plus tôt. Eduardo décrit sa visite des quartiers ultraorthodoxes, sa rencontre des fiancés, évoque ses ancêtres, ses souvenirs d’un voyage en Pologne et d’un grand-père détenu à Auschwitz. Non-pratiquant, mal à l’aise, il se dit aussi bien arabe, juif que polonais. Mais peut-on renier ses racines ? Il en prend conscience au bord de la mer Morte, près d’une amie retrouvée, Tamara. La stupeur de la famille installée au Guatemala devant l’annonce du surprenant mariage et le premier contact du narrateur avec la terre d’Israël et les futurs mariés suscitent l’intérêt. Comment se déroulera la cérémonie, quelles seront les réactions des participants, ultraorthodoxes, modérés ou non-croyants ? Malheureusement le récit diverge dans plusieurs directions : évocation de la gent familiale, divers souvenirs et le début d’idylle avec Tamara. Il reste le malaise perceptible de l’auteur devant une situation complexe.
Monastère
HALFON Eduardo