Automne 1886. Monet rentre de Belle-Ile. Chez lui, à Giverny, l’attend un grand galeriste new-yorkais qui l’invite à venir peindre les tours de Manhattan. Monet préfère regarder son potager toute la sainte journée. « Il y a là de quoi inspirer plus de cent vies humaines ». Après avoir découvert une estampe japonaise représentant des nymphéas, il veut remplacer son potager par un étang peuplé de ces plantes aquatiques. En parallèle, une jeune fille, protégée de Monet, rencontre le fils du galeriste et ils tombent amoureux l’un de l’autre. La collection Les Grands peintres chez Glénat a pour habitude de privilégier une anecdote, un moment dans la vie d’un peintre pour éclairer une partie de son oeuvre. Monet, qui connait déjà le succès et vit de son art, choisit à 53 ans de bâtir un jardin japonais, son pont et surtout d’y planter des nymphéas ; ensuite, inlassablement il peint les lumières changeantes à l’infini. Ses amis : Clémenceau, Guitry, Renoir, viennent le distraire de sa peinture. Le dessin de Gravé aux traits vifs et souples donne joyeusement vie à Monet et aux personnes qui l’entourent. (A.D. et E.B.)
Monet
SECKA Frank, GRAVÉ Vincent