Moonlight Hotel

ANDERSON Scott

Dans le petit royaume arabe du Kutar, David Richards, diplomate Ă  l’Ambassade des États-Unis, supervise d’hypothĂ©tiques projets de dĂ©veloppement, tandis qu’un attachĂ© militaire Ă©choue Ă  stopper la guerre naissante entre les tribus du Nord et les forces gouvernementales du littoral. La communautĂ© internationale doit Ă©vacuer la capitale. Richards dĂ©cide de rester dans le vĂ©tuste Moonlight Hotel avec trois expatriĂ©s originaux. En Ă©vitant l’anĂ©antissement de la ville, il se conduira malgrĂ© lui en vĂ©ritable hĂ©ros. Tout cela pour un dĂ©nouement inattendu mais bien dĂ©risoire.  Ancien correspondant de guerre dans les zones sensibles, bon connaisseur du Moyen-Orient, Scott Anderson a consacrĂ© son premier roman au Kurdistan (Triage, NB juillet 1999). Prenant pour cadre la pĂ©ninsule arabique, il fait une bonne description de l’atmosphĂšre de ces villes du Golfe entre mer et dĂ©sert montagneux ainsi que des moeurs de ses habitants, notamment dans leur art de faire la guerre. Mais les morceaux de bravoure s’étirent en longueur dans cet ouvrage trop volumineux. À l’instar de son hĂ©ros, l’auteur rĂšgle ses comptes avec l’administration amĂ©ricaine, son interventionnisme Ă  tout va
 et ses bĂ©vues !