Mort à Florence

VICHI Marco

1966. Un garçon de treize ans disparu à la sortie d’une école de Florence est retrouvé mort dans un bois après avoir été violé et étranglé. Le commissaire Bordelli, amateur de spécialités culinaires roboratives, de grappa, de cigarettes et de jolies femmes, découvre près du corps la facture téléphonique d’un boucher qui se révèle être un nostalgique du Duce. Il va s’attacher à démontrer sa culpabilité. Cependant, une terrible crue de l’Arno déverse des torrents de boue dans la ville.  Les différentes rues de Florence sont citées à chaque instant, mais à moins d’y vivre il est difficile de s’y repérer. Loin des splendeurs artistiques de la ville, c’est la vie quotidienne de ses habitants qui est décrite dans sa banalité. Puis arrive la catastrophe du siècle, la crue de l’Arno qui passionne l’auteur, mais il ne fait que répéter très longuement ce qui a été si souvent décrit. Peu de suspense : l’enquête se borne à chercher dans l’entourage du boucher des pervers capables d’un tel crime. Le milieu fasciste offre un terreau tout indiqué. L’écriture est facile, l’intrigue faible et le rythme mou.  (V.M. et M.S.-A.)