Aux États-Unis, un organisme officieux, le Campus, est chargé de poursuivre et d’anéantir les groupes terroristes dont les attentats sont une menace universelle par leur ampleur et leur sauvagerie. À leur tête sévit un fanatique surpuissant, l’Émir, qui organise avec un savoir-faire et une autorité redoutables des complots isolés ou en chaîne. Les rivalités politiques, la bureaucratie et la concurrence des services de renseignements américains entravent l’action du groupe secret, sauvé par sa compétence, son courage, sa créativité en matière d’espionnage.
Spécialisé dans les thrillers internationaux, Tom Clancy reprend dans les deux tomes de Mort ou vif l’intrigue qu’il avait développée dans Les dents du tigre (NB décembre 2004) au point d’en faire un quasi duplicata. De longues digressions techniques, de nombreux intervenants – individus ou groupement aux multiples acronymes – des descriptions complaisamment détaillées de duels et d’agonies allongent et compliquent une narration répétitive. Ce roman en phase avec l’actualité, où Occident et islam, Bien et Mal sont en conflit permanent, se révèle un doublon sans originalité.