Les travaux de construction d’une nouvelle route entre la Suisse toute proche et l’Italie, au-dessus du lac de Côme, font découvrir un squelette dans une cave sous une ferme effondrée. Il s’agit d’un homme jeune, la jambe cassée, exécuté d’une balle dans la tête. Stefania Valenti, commissaire à Cernobbio, s’obstine à vouloir lui donner un nom et à reconstituer son histoire. Au centre de l’affaire : la magnifique villa appartenant aujourd’hui aux richissimes et influents Capelletti dont la fortune est d’origine douteuse. Giovanni Cocco et sa compagne Amneris Magella, légiste, ont écrit ensemble ce roman où le décor tient une grande place. La jeune enquêtrice, qui jongle entre sa vie personnelle et sa vie professionnelle, est originaire de cette région. Elle nous promène dans un superbe environnement à la façon d’un guide touristique et gastronomique, sans oublier le contexte historique des années 1944-1945 : spoliation des Juifs, persécutions, présence des Allemands, passeurs sans scrupules dans ces régions frontalières, ainsi qu’une malheureuse histoire d’amour. Le livre, alourdi par de nombreuses digressions et des dialogues inconsistants, est sans grand suspense. Il est plus proche d’un document régional que d’un banal roman policier. (C.-M.M. et E.G.)
Mort sur le lac
COCCO Giovanni, MAGELLA Amneris