Mort sur le lac (Canardo ; 23)

Engagé par une mystérieuse et jolie amnésique repêchée plus morte que vive sur les bords du lac de Belgambourg, Canardo se voit chargé de retrouver l’identité de sa cliente ainsi que les raisons qui l’ont conduite sur le lac. Commencée comme une enquête de routine, l’affaire prend vite un tour plus sérieux et plus dangereux lorsque Canardo est amené à s’intéresser aux différents trafics qui transitent par le lac entre la Wallonie et le sémillant et riche grand-duché du Belgambourg.

Ce 23ème album de Canardo, le canard au look de privé américain des années 50, reprend les qualités qui font de cette série un classique du polar dessiné. Un scénario au cordeau qui embrasse l’actualité la plus prégnante (trafics, corruption, lutte contre l’immigration clandestine) à travers une histoire qui sait s’attacher à des personnages dotés d’une vraie personnalité. Le dessin réalise l’osmose du monde du polar et d’un univers ou les personnages, à l’image du héros, sont des animaux sur des corps humains. On attend avec intérêt et impatience la suite annoncée de ce diptyque. (A.R. et E.B.)