Mysteriosa banks (Narvalo ; 2)

Fuyant l’île de Zeeland, l’équipe de mercenaires de Narvalo débarque en hélico sur l’îlot de Mysteriosa Banks. Là, un centre de recyclage du palladium, un métal ultra-rare, s’avère aussi produire secrètement la tantalite, un matériau majeur pour l’industrie des téléphones portables, hélas radioactif ! Des équipes se le disputent. Violemment. Entre les batailles, sous son casque de jeu virtuel, Narvalo tente de franchir les niveaux lui permettant d’accéder au titre de Basileus. Il ignore que son jeu favori vaut des milliards et suscite des convoitises.

Action, action, action. Tel est le moteur des aventures du mercenaire baroudeur. Plusieurs années séparent ce tome du précédent,  Mercenaires Princiers (Narvalo ;1 – NB novembre 2005). Le dessin réaliste est efficace, clair, bien coloré mais souvent maladroit lorsqu’il s’agit des visages et des corps. Le brun Narvalo emprunte son physique au héros de Dantès  (Le visage de la vengeance ; 3- NB novembre 2009). Pleine d’action, et aussi de bons sentiments – écologie, assistance humanitaire, la série recèle une perle de la psychologie de bazar : Narvalo n’atteint sa belle qu’en tuant –virtuellement- sa mère. Le scénario manque cependant de clarté et l’humour récurrent et ironique n’est pas toujours très efficace.

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