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Neuvième enfant du couple royal de Nolitanon, la princesse qui n’a d’autre nom que la lettre N. doit obéir à un protocole basé sur la règle des neufs et des N. Depuis toujours, toutes les générations ont obéi au système et nul ne s’est autorisé à le discuter. Un jour N. est informée par ses parents qu’ils ont décidé de la marier avec l’héritier voisin. La panique la saisit et lui donne du courage. Lassée de l’indifférence apparente de ses parents et de l’obligation, jamais remise en cause, d’obéir au règlement, elle s’enfuit…
L’auteur entraîne le lecteur dans une sorte de conte de fées, dont on devine assez rapidement la chute. Le thème de la liberté de choix, de l’obéissance des filles n’est pas vraiment traité. C’est charmant, léger, cela se veut pétillant mais l’on reste déçu devant la fin attendue qui va remettre gentiment en cause le règlement du royaume.