Napoléon Ier

À moins de 25 ans, Napoléon a déjà derrière lui une fulgurante carrière, ce qui lui vaut le surnom de « capitaine canon ». C’est un chef de guerre hors pair qui déclenche l’enthousiasme des Français par son coup de bluff à Arcole ; suivent la bataille des Pyramides, le coup d’État, jusqu’au sacre impérial. La paix ne dure pas longtemps : Austerlitz, la guerre d’Espagne, la campagne de Russie, Waterloo, le bannissement, l’exil pendant lequel il écrit ses mémoires.   Un sommaire au graphisme évoquant les tables de la loi, dix chapitres sur une double page, un lexique et un appendice consacré aux personnages illustres de l’époque. L’illustration est belle, dense, vivante, souvent rouge comme le sang des batailles, et bleue. Y émergent des citations « la garde meurt et ne se rend pas » et des commentaires, humoristiques parfois, des personnages. Ce changement de registre entre l’histoire officielle du paragraphe de texte et les remarques triviales, peut désarçonner. Le principe propre à la collection de mettre en valeur quelques moments-clé fait ressortir la prédominance des campagnes militaires en regard de l’oeuvre d’administrateur, héritier de la Révolution. Une bonne vue d’ensemble. (J.G.)