À la recherche de ses semblables, Nävis embarque pour une zone de conflits où a été repérée une colonie d’humains. Flanquée de Snivel et de Bo, elle découvre une communauté de joyeux hippies vivant en harmonie avec la nature, tout en confectionnant des boissons euphorisantes. Inquiet, Bo prélève des échantillons. L’atterrissage d’un vaisseau civil révèle la vraie « nature humaine » des autochtones.
Huitième volet d’une saga qui invite à la réflexion.Toute à la joie d’avoir découvert ceux de son espèce, Nävis perd tout esprit critique et adhère au style de vie de la bande. Ultime crise d’adolescence, simple intermède pour elle, mais dégénérescence profonde d’un groupe isolé, perdu dans les drogues, complètement déshumanisé. Tant vaut apprendre à se construire sans modèle. L’image colle au texte par des zooms adroits, les couleurs animent les ambiances : bleu nuit de l’espace traversé d’astres orange, ou clouté de mines aériennes, vert froid des installations du vaisseau. Les tons sont doux, le trait harmonieux et souple.