Natures presque mortes.

SMADJA Brigitte

Au travers d’une sĂ©rie de tableaux se dĂ©roulant dans l’Ăźle de Procida, ponctuĂ©s par les quatre saisons d’une annĂ©e, un groupe d’amis vit, se marie, se sĂ©pare, Ă©change des idĂ©es, mais ne s’écoute pas toujours. Il existe entre eux un mur d’incommunicabilitĂ©, de non-dits. Puis soudain, cet Ă©quilibre silencieux s’effrite et chacun part de son cĂŽtĂ© pour reconstruire une existence qui semble basculer vers une approche plus rĂ©aliste de la vie.

 

Manifestement, Brigitte Smadja dĂ©crit ses personnages avec attention, par petites touches, chacun dans son cadre de vie trĂšs spĂ©cifique. On sent qu’elle aime les observer, les analyser. Avec ce style sobre dĂ©jĂ  remarquĂ© dans ses romans prĂ©cĂ©dents, MausolĂ©e (N.B. mai 2001) et Une Ă©claircie est annoncĂ©e (N.B. jan. 2004), le lecteur pĂ©nĂštre dans leur univers propre. Ce que l’auteur dĂ©peint et sait faire partager ce sont les relations humaines.