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Pour combler leur désir d’enfant, les Kermalvezen décident d’avoir recours à l’insémination artificielle avec donneur : IAD. Ils auront ainsi deux filles et un garçon, Arthur. Très tôt leur mère leur révèle leur mode de conception tout en leur recommandant de n’en souffler mot. Élevé dans une famille aimante, ouverte au dialogue et consciente des mises en garde des psychiatres, par un père qu’il considère comme un vrai père, Arthur ressent très tôt le mal-être de ne connaître que la moitié de son patrimoine génétique. Il s’interroge sur les motivations des parents, du corps médical, et des donneurs qui n’ont pas eu conscience que le sperme était du vivant, que le géniteur transmettait son hérédité. Les enfants nés par IAD sont des cobayes. N’ont-ils pas le droit de connaître le nom de leur père biologique pour combler le vide sur leur origine ? Ce livre lance un intéressant débat à la veille de la révision des lois de bioéthique en 2009.