Anastasia Kamenskaïa, de la brigade criminelle, est chargée de récupérer Saouliak à sa sortie du camp de travail de Samara pour le ramener vivant à Moscou. Mission à haut risque, mouvementée, qui réussira grâce au professionnalisme d’Anastasia. Saouliak, ancien collaborateur d’un grand ponte du KGB, qui fut liquidé dans d’obscures circonstances, est attendu par un haut dignitaire exigeant le nom des assassins de cet « ami commun ». Alors commence un jeu de massacre varié : accident de voiture, assassinat ou suicide commis sous hypnose, empoisonnement, etc. Ainsi en pleine campagne présidentielle préélectorale (1993) disparaissent certains personnages gênants.
Alexandra Marinina, ancien membre de la Criminelle de Moscou, qui connaît la société russe et son histoire éprouvante, offre une plongée dans les dessous de la politique, les services secrets qui ont conservé les anciennes méthodes soviétiques si efficaces. Sur ce fond historique passionnant, l’auteur expérimenté (cf. Je suis mort hier, NB octobre 2003) fait alterner attentes anxieuses, passages haletants, surprises judicieusement renouvelées.