Théo, 12 ans, collégien, vit à Paris entouré d’une famille aimante. Ce cadre rassurant vole en éclats lorsque ses parents annoncent leur séparation. Il apprend dès le lendemain, lors d’un déjeuner chez ses grands-parents, que son père va vivre avec un homme. Il est non seulement confronté à la perte de ses repères familiaux mais aussi à la difficulté d’admettre l’homosexualité paternelle. Il doit accepter cette nouvelle vie, affronter le regard de la société sur cette situation familiale atypique qui vient, par ailleurs, perturber ses premiers émois amoureux.
Ce roman, déjà publié en 2007 sous le titre Je ne veux pas qu’on sache, aborde des problèmes sociétaux sensibles. La description du séisme que représente le divorce de ses parents et du tabou que constitue encore l’homosexualité est développée avec justesse. Théo aura bien besoin des deux ans qui suivent pour évoluer. Malheureusement, ce texte n’évite pas quelques poncifs caricaturaux sur l’homosexualité ou sur les relations des parents divorcés avec leurs enfants.