Ne reste que la violence

MACKAY Malcolm

À Glasgow, trois bandes de malfaiteurs sans scrupules rivalisent d’inventivité et de cruauté pour devenir la plus riche et la plus puissante dans un milieu que tente d’assainir une police minée par l’ambition et la corruption. Après l’assassinat sordide d’un comptable malhonnête et d’un chauffeur dépravé, un tueur à gages, professionnel reconnu, quitte son employeur et son métier. Il disparaît incognito dans un monde plus fréquentable. Une reconversion à l’origine de règlements de comptes violents tant au sein du banditisme que des autorités. Ce dernier tome d’une trilogie à succès (Comment tirer sa révérence, NB novembre 2013) retrouve le cadre et les personnages dépeints dans les premiers récits : le suivi de l’intrigue s’en trouve quelque peu perturbé, mais le suspense haletant tient le lecteur en haleine jusqu’au bout. Une écriture hachée, aux phrases très courtes, à l’humour grinçant renforce l’impression d’inattendu qui jalonne la narration et entretient le caractère prenant qui étreint le lecteur tant sont âpres les rivalités entre gangs et membres des forces de l’ordre.