Maycomb, Alabama des années 30. Les enfants Finch et leur ami Dill passent ensemble leurs étés, rythmés par les jeux, défis et croyances animant la jeunesse de cette époque-là.
L’été 1935, leur routine est bousculée lorsque leur père, avocat intègre, accepte de défendre un homme noir dans un procès de mœurs qui déchaine toute la ville. Les enfants vont ainsi quitter le temps de l’innocence et des jours heureux pour être confrontés à des sujets de société, de classes sociales, de genre et surtout de préjugés raciaux.
Cette adaptation graphique du livre culte d’Harper Lee est criante de modernité. La première partie est une ode à l’insouciance de l’enfance et la deuxième se concentre sur le combat contre le racisme et la ségrégation. Les sujets qui y sont traités sont toujours d’actualité et offrent ainsi une autre dimension au récit. Le visuel est simple mais efficace et au service du texte qu’il met en avant. Fred Fordham apporte ainsi un regard neuf dans une bonne adaptation du roman, lauréat du prix Pulitzer, pour le remettre au goût du jour.
C’est avec un tel bonheur qu’on se plonge dans les aventures de la famille Finch qu’il y aurait presque un goût de trop peu.
(CN / CV)