François n’a pas la vie dont il rêve. Il vit seul, dans une ville (sans doute Bruxelles) où il pleut sans arrêt, et travaille depuis des années comme chauffeur dans une blanchisserie sans obtenir la moindre augmentation. Ses loisirs se résument à jouer les mêmes numéros au loto depuis 17 ans. Pas d’amis si ce n’est Maryvonne avec qui il vaudrait bien faire sa vie. À l’occasion d’une livraison en banlieue éloignée, François découvre une scène de crime où tous les participants sont morts et un sac rempli de billets s’offre à lui. Ce qui devait être un début sera sa fin.
Après un magistral Béatrice Joris Mertens récidive. Histoire simple mais non simpliste d’une ironie féroce, Nettoyage à sec nous stupéfie encore par une maitrise technique très impressionnante avec un résultat visuel remarquable. C’est l’exemple même de ce que le terme Bande Dessinée est réducteur associé à un tel ouvrage.
(PD-MT)