New York, petite Pologne

GUATTARI Emmanuelle

Dans les années quatre-vingt, la narratrice débarque à New York. Elle ignore la langue et la dangerosité de certains lieux après le coucher du soleil. Elle parcourt systématiquement les blocs d’immeubles voisins et fréquente un métro au fonctionnement aléatoire, sale et bondé. Pour qu’on la laisse tranquille, elle prétend être venue de Pologne. Des instantanés présentent sa vision personnelle de « La grosse Pomme » : un homme qui répare l’écorce d’un arbre endommagé, des portraits de New-yorkais majoritairement étrangers, une séance de cinéma animée, le regard éperdu d’un chien confié à la SPA, des colocataires incolores, des quartiers jonchés d’ordures… Des épisodes trop brefs, une écriture factuelle quoique travaillée, une évocation, par petites touches et trop partielle, aboutissent à un récit sans grand intérêt. Souvenirs extrêmement pâles d’une ville particulièrement colorée…