Ni blanc ni noir, il y a toujours une autre solution, est-il précisé en quatrième de couverture. Une invitation à reprendre l’album l’esprit ouvert, ce qui sera sans doute nécessaire, car à la première lecture il peut laisser perplexe. Non seulement on ne voit pas souvent le rapport entre les dessins qui se succèdent, mais on ne comprend pas davantage où l’auteure veut en venir. Ça commence facile : entre ciel et terre, il y a un cerf-volant ; entre 1 et 2, il y a un domino double 1. Ça se gâte un peu avec des oeufs que l’on casse, cuisine ou décore, puis une page de lettres, de chiffres, un oiseau. L’album louvoie entre associations plus ou moins claires (comme trouver une fleur en associant un peigne et une sucette !) et coq à l’âne pour passer de l’une à l’autre. Il fonctionne en structure ternaire, sur deux doubles pages. Les dessins, ultra simples, se détachent sur des fonds de couleur qui changent. Une fois qu’on a compris le système, on peut s’amuser ; et, pourquoi pas, inventer ses propres associations originales ! Un livre qui invite à se creuser un peu la tête. (M.D.)
Ni Blanc ni Noir
BOYER Jeanne