Né en 1944, à Alger, d’une mère sépharade et d’un père catholique, Jean-Yves Ollivier quitte l’Algérie en 1962. À Paris, il est mis en détention préventive pendant cinq mois, sous présomption d’appartenance à l’OAS. L’affaire est close par un non-lieu. Après diverses péripéties, il devient un homme d’affaires international conjuguant ses activités commerciales avec une action diplomatique discrète sinon secrète. Avec un souci du détail, une certaine autodérision mais aussi un brin d’autosatisfaction, l’auteur se plaît à conter ses relations tant avec des personnalités françaises (Chirac, Roussin…) qu’avec des chefs d’États africains (Houphouët-Boigny, de Klerk….). Il a pu ainsi obtenir la libération de prisonniers ou d’otages, pour aboutir en 1990 à l’élargissement de Nelson Mandela, sa préoccupation fondamentale. Cette autobiographie d’un « négociant en politique », quoique un peu désordonnée, est néanmoins riche de la diversité colorée de tous les personnages évoqués et de l’incroyable dynamisme d’un aventurier de haut vol, candidat à toutes les missions impossibles mais surtout soucieux d’humanité.
Ni vu, ni connu : ma vie de négociant en politique de Chirac et Foccart à Mandela
OLLIVIER Jean-Yves