Nina n’était pas championne de rangement de chambre et ne brillait pas particulièrement à l’école jusqu’à cette rentrée où surgit dans son cartable la fée Sybil. Bien utile pour échapper aux corvées domestiques, Sybil peut aussi souffler les bonnes réponses en classe. Sauf qu’elle a parfois des absences, que Pandigob son valet de chambre est un goinfre et que, au-dehors, d’autres personnages du monde magique semblent agités de sentiments hostiles…
Le récit principal relate la rencontre de Nina et des lutins inspirés du folklore breton : la fée se charge des tâches ménagères mais pas question de la remercier, cela la ferait fuir. Voilà un pacte agréable à respecter mais le service n’est pas toujours conforme aux souhaits de Nina, ce que démontrent les gags courts qui concluent l’album. Le dessin, dynamique et marqué d’une touche d’inspiration manga, a le bon goût de ne pas abuser du rose. Vie d’écolière et menace occulte restent dans un registre enfantin : le fantastique en est affadi et les gags vite répétitifs. L’ensemble est frais et s’adresse plutôt aux filles.