Ces soixante-neuf planches, déjà parues dans le journal « Libération » à la suite d’une commande, relatent le séjour de l’auteur à New York durant l’été 2004. En compagnie d’un copain peu futé et d’une Française capricieuse, il s’initie à la ville mythique et en découvre des notions aussi essentielles que : une fille habillée dans le style « commando » ne porte pas de petite culotte ; les Américaines ne couchent pas sauf lors de certaines fêtes de printemps ; elles n’aiment pas les musulmans ; les Français de New York vivent entre eux ; ils n’ont que peu de contacts avec les gens du pays, mais en adoptent rapidement la pire des mentalités.
L’important, c’est le fric, le paraître, l’idolâtrie du succès et des voisins prestigieux, etc. Deux pages sans émotion pour la visite à Ground Zero en précèdent six consacrées aux ennuis gastriques du héros. Bref, on le voit, rien que du solide et du fondamental, à la hauteur du dessin simplifié à l’extrême ! Selon les lecteurs, on sort de l’album, soit amusé soit affligé, de cette mise en boîte vite croquée.