Noa, de l’autre côté…

PEYLIN Diane, BOISSONNARD Gaëlle

Dans le monde des fées où vivent Noa, Chloé et les autres, tout est gris et silencieux. Selon le dire des anciennes, les aquarelles de la vie s’en  sont allées, il y a bien des lunes, quand la malédiction a frappé, laissant les habitantes désespérées. Noa, qui refuse d’abandonner, décide de faire un pas vers le monde d’à côté. Arrivée au pied du pont écroulé, frontière infranchissable au-dessus du torrent impétueux, elle aperçoit sur l’autre rive une silhouette perdue dans la brume : le monde des Ohmes. Émue, troublée, elle retourne au village où les fées émerveillées remarquent sa bouche devenue rouge et brillante.

 

Ce conte est inspiré d’une légende ardéchoise sur la tristesse, le deuil et le repli sur soi. Le texte poétique est en parfaite harmonie avec l’image qui rend très visuel le passage de la tristesse à la joie. Le dessin est léger et délicat, d’une grande finesse de détail. Le trait noir du début s’éclaire au fil des pages de petites touches de couleurs, qui éclatent en bouquet multicolore en fin d’album.