La veille de Noël. Chez sa mère, le papa d’Anton entre dans une grande colère : « C’est fini les bêtises, tu entends ? Tu vas être irréprochable, sinon Noël c’est couic ! ». Anton, qui adore son père, est bien d’accord : il aurait préféré rester à Paris avec lui, sans mémère et sans Ferdinand. Celui-là, papa doit aller le chercher à la gare, et ça non plus ne plaît pas à mémère. Arrivés en retard à la gare, personne n’a plus l’air de savoir ce qu’il veut. L’aventure commence sur la route quand la neige tombe en tempête.
Dans cette famille la tendresse circule, avec des fausses notes, telle la dispute entre mémère et papa. La colère injuste des adultes se reporte parfois sur les enfants, pourtant ils s’aiment, ces deux-là, Anton et son père. Sensibilité frémissante du récit, une belle écriture pour dire les ambiguïtés humaines.