Noir et blanc

Dans un train, un jeune garçon se réjouit  à la perspective de retrouver ses parents. Dans une gare, des voyageurs commencent une interminable attente. Dans une maison, des parents, un frère et une soeur sont dans le quotidien le plus banal. Dans un pré, paissent paisiblement des vaches de Holstein, noires et blanches. Un bagnard évadé atterrit sous leurs yeux, ce qui donne aux vaches des idées de liberté…

Quatre rectangles sur une double page, illustrés de techniques différentes, quatre histoires qui démarrent et qui peuvent se poursuivre indépendamment sur les pages suivantes. Sauf que…les vaches et leurs taches noires et blanches, le prisonnier et ses rayures vont faire basculer et s’imbriquer toutes les autres histoires. Une mécanique implacable se met en marche, modifiant peu à peu les images et le cours des événements dans un jeu de métamorphoses, de détails qui s’ajoutent et qui bougent : c’est formidablement inventif et intelligent, passionnant à suivre et à observer. David Macaulay est architecte. Dans les années  quatre vingt, il a déjà séduit le public français avec Naissance d’une cathédrale.