Norfolk

GABRIEL Fabrice

Gilles a hĂ©ritĂ© de son oncle Jacob la reproduction du tableau de Gainsborough : The blue boy. Il part pour New York oĂč Jacob a un temps sĂ©journĂ©, espĂ©rant trouver sur place la signification de ce legs mystĂ©rieux. De rencontres en flĂąneries, Gilles, sĂ©duit, se coule avec bonheur dans le quotidien de la grande ville qui lui devient dĂ©licieusement familiĂšre. Sa recherche l’entraĂźne ensuite Ă  Los Angeles, dans un musĂ©e de Pasadena.

 

Norfolk n’est pas seulement le roman d’un amoureux de New York au fil des saisons, de sa poĂ©sie remarquablement traduite dans une langue simple et prĂ©cise. Un fil conducteur tĂ©nu donne son unitĂ© Ă  la trame romanesque du rĂ©cit d’un voyage qui, de l’Ancien monde aux confins du Nouveau, suit un itinĂ©raire apparemment alĂ©atoire. Mais, de coĂŻncidences en associations de noms, d’images, de sensations prĂ©sentes et de souvenirs anciens, le sens de Norfolk Ă©merge : quoiqu’on en pense, nous sommes tous des hĂ©ritiers. L’écriture Ă©lĂ©gante et sensible de Fabrice Gabriel, riche de rĂ©fĂ©rences picturales multiples qui se font Ă©cho suggĂšre, au fil des pages, que nos vies sont des palimpsestes.