Nos ancêtres étaient-ils plus heureux ?

L’auteur commence chaque chapitre par deux ou parfois trois courts textes mis en exergue, le premier pris dans l’actualité récente, les autres dans un passé plus ou moins lointain. Il développe ensuite les règles, les croyances et les moeurs relatives aux thèmes choisis à travers les siècles précédents. Il se réfère essentiellement à la période qui s’étend du XVIe au XXe siècle en Europe, mais remonte parfois jusqu’à nos ancêtres grecs ou romains ou cite un autre continent. Tour à tour il s’intéresse à la vie de famille, à l’alimentation, à l’hygiène, celle des hommes comme celle des villes, au travail, aux croyances, aux fêtes. Puis viennent les questions politiques et la démocratisation. Parfois il place en encart un document du temps passé. Ouvrage sérieux mais qui ne répond pas à la question du titre : Jean-Louis Beaucarnot (Nos familles dans la grande guerre, NB janvier 2014) juxtapose des faits déjà largement popularisés par la littérature et le cinéma sans prendre parti. (M.F. et M.Bi.)