Jules Delmas évoque son passage à douze ans à Deauville, où il avait rencontré en 1947 un contemporain, Raphaël de Préville, dans un coup de foudre amical. Ils se revoient et échangent sur les événements sportifs, littéraires, politiques et artistiques. Ils poursuivent leurs études universitaires à Paris. Avec Jean-Christophe et Stéphane, formant une bande façon Quatre Mousquetaires, le duo franchit son adolescence et ses premiers émois amoureux. La guerre d’Algérie conduit Raphaël à résilier son sursis malgré ses « fiançailles », pour combattre outre-mer. Il sera tué dans les Aurès. Dans ce court extrait biographique, l’auteur (Le dernier tango de Kees Van Dongen, NB septembre 2014) dépeint, avec force détails, des éléments plus ou moins notables écoulés pendant une dizaine d’années. Les personnages s’étendent longuement sur la position et les palmarès des cyclistes du Tour de France tout en insistant sur une production littéraire minutieusement sélectionnée et des options politiques très antigaullistes. Les choix variés de François Bott ont un côté superficiel qui ne donne des faits qu’une énumération sans éclat. (M.Ba. et E.L.)
Nos années éperdues
BOTT François