Nosaka aime les chats

Quand Nosaka se promène avec le seul chien de la maison, une Huskies répondant au nom de Zizi, il découvre un chaton feulant et crachant. L’ayant ramené chez lui et baptisé Charly, Nosaka observe l’intégration du nouveau venu au milieu de la troupe de cinq chats himalayens peu disposés à lui laisser une place. Faisant la sieste, sirotant de l’alcool de prune et grignotant des fruits macérés en liqueur, Nosaka n’est plus vraiment le maître chez lui, entre les chats, la chienne, sa femme et sa fille qui se moquent gentiment de lui… et Charly !  Nosaka aime les chats… mais pose sur eux un oeil critique et attentif. La vie, la mort, la chasse, le jeu, les fonctions vitales sont autant de prétextes aux remarques amoureuses de l’homme qui les contemple, à travers la fente de ses yeux mi-clos dans les vapeurs d’alcool et les siestes prolongées. Meilleur ami de l’écrivain, le chat vient se lover dans les feuilles de l’auteur, répandant sa chaleur et sa sérénité pour créer l’inspiration. Malgré une vraie affection, Nosaka ne se détache pas de cette dissection froide du comportement animal et ne suscite qu’un amour mitigé pour ce félin. (E.A. et A.Be.)