Une petite fille vĂȘtue d’une robe Ă tulipes et d’un gilet vert, avec ses chaussettes qui se tortillent et un lacet dĂ©fait. Elle aime les animaux (dont beaucoup sont des peluches), joue au foot, nage, dessine, se dĂ©guise, peut crier (trĂšs fort), elle grimpe aux arbres et saute… Une petite boule d’Ă©nergie souriante que ses parents regardent avec admiration.
AprĂšs un savoureux Mon papa en 2000, puis Ma maman en 2005 qui montraient des parents plutĂŽt ordinaires mais dont les enfants avaient une vision tellement enthousiaste, c’est au tour des parents de dire tout le bien qu’ils pensent de leur fille. L’incontournable singe prĂ©sent dans tous les albums de l’artiste illustre la malice de l’enfant. L’album se conclut comme les deux autres : dans la famille d’Anthony Browne on s’aime et on s’aimera toujours. Mais ce volume est loin d’atteindre la saveur de Mon papa, fantaisie et originalitĂ© ne sont pas au rendez-vous. (A.E.)