Honfleur, pensionnat des Oiseaux dans les annĂ©es soixante. Ă treize ans, ThĂ©rĂšse se sent perdue loin de la ferme familiale. Heureusement Marie-Colombe lâentraĂźne dans ses pitreries et ses impertinences. Ensemble elles osent tout pour oublier les trop nombreuses priĂšres, la couture et les conversations interdites – comme parler des garçons. Pourtant tout les oppose. ThĂ©rĂšse a demandĂ© Ă aller en pension pour fuir les vaches, les canards et surtout son pĂšre qui boit de bons coups et la tape facilement. Marie-Colombe, elle, a Ă©tĂ© envoyĂ©e aux Oiseaux pour ĂȘtre recadrĂ©e. Son inconduite et son esprit frondeur ne sont pas apprĂ©ciĂ©s par ses parents, habitant Neuilly. De bĂȘtises en bĂȘtises survient la grosse bĂȘtise !   Plus ou moins autobiographique, cet album mĂȘle avec rĂ©ussite les souvenirs et la caricature. Le contraste entre les deux milieux familiaux provoque de nombreux sourires. Lâhumour, toujours prĂ©sent, teinte de lĂ©gĂšretĂ© la rĂ©bellion et la soif de libertĂ© des Ă©lĂšves. Florence Cestac rĂ©invente le noir et blanc en imitant le sĂ©pia des photos fanĂ©es avec la couleur « sanguine » en deux tons. Ă suivre. (A.D. et H.T.)
N’oubliez jamais que le Seigneur vous regarde ! (Filles des oiseaux)
CESTAC Florence