C’est sûr cela n’arrivera jamais, mais c’est très « fun » et carrément original. Écologique, le « dinobus » serait même pratique si seulement la cité avait été construite en fonction de son imposante taille. Las, il n’en est rien et le malheureux P’tit Rex cause des dégâts générateurs de gros ennuis. Il faut réagir : interdiction pour P’tit Rex de poursuivre ses fonctions. Il en pleure tant qu’un lac artificiel se crée. Son nouveau job était trouvé : animateur aquatique … !
Avec sa palette restreinte de couleurs cernées de traits noirs, le graphisme, enfantin et comme malhabile, sert très bien le scénario improbable mais plein de charme, avec sa part de rêve. Cet album entraine le lecteur dans un quotidien qu’il reconnaîtra parfaitement, avec juste un élément qui ne colle pas à la vraie vie mais qui l’enchante : tout est tellement plus drôle à dos de dino ! Et quand, en plus, tout se termine bien malgré les aléas dus au choc de la réalité, pourquoi se priver d’une excursion dans un monde enjolivé ?