Années 1990 et 1991. Après avoir failli maintes fois renoncer, Thomas et Paul réalisent enfin leur rêve : créer un hebdomadaire, « L’oeil International », qui reprend les contenus essentiels de la presse du monde entier. Devant les difficultés de trésorerie qui s’accumulent, les deux compères décident, avec l’aide d’un collègue russe, de faire un numéro spécial en coéditant en France le premier journal libre de la perestroïka. C’est le commencement d’une aventure tumultueuse sur fond de délitement de l’ex-URSS.
La création d’un périodique et les premiers mois de ses débuts constituent décidément une période bien ennuyeuse. Pour lui donner un peu plus d’intérêt, l’auteur (cofondateur de Courrier International) a imaginé une intrigue assez peu crédible, naïve même, en s’inspirant des dérives financières et de l’enrichissement crapuleux de certains oligarques russes après la chute du Mur. Même si le dernier tiers du roman est un peu plus rythmé, cette histoire a du mal à tenir debout et le lecteur à rester attentif.