Décembre 2004. Son mari Pierre ayant disparu à Phuket lors du tsunami, Jeanne revient seule à Paris… pour y découvrir que son mari préméditait de quitter femme et enfant ! Les indemnités financières qui lui sont allouées vont lui donner la chance d’un nouveau départ. Réfugiée sur les terres de son enfance, près de Nantua, s’installant à la villa des Glycines, Jeanne pense offrir à Marina, sa fille chérie, un cadre idyllique. Au même moment le commissaire Braun tente d’élucider les mystérieux assassinats de fillettes survenus dans cette région de la Bresse…
Passionné de cinéma, Jean-Michel Sakka (pseudonyme de John La Galite) construit son roman comme un script : les courts chapitres sont des séquences cinématographiques qui maintiennent un rythme enlevé. L’étude psychologique des personnages avec leur fragilité et leur complexité contribue au suspense. L’évocation de la région du Haut-Bugey et de la Dombe avec ses lacs, ses bois, ses ombres et ses brumes sert de décor approprié à ce thriller anxiogène. Le dénouement final en pointillé laissera cependant les amateurs de certitudes sur leur faim.