Depuis qu’Odile, sa grande cousine qu’elle aimait beaucoup, n’existe plus, Émilie pense qu’elle est toujours là. Même si ses parents la raisonnent, elle veut croire qu’elle va la retrouver comme par magie, comme dans les contes qu’elle affectionne.
Avec son langage parlé, le roman traite avec humour de la mort et de la manière dont les enfants peuvent l’appréhender et vivre leur deuil. Émilie, dix ans, réagit à sa peine avec l’aide des contes. Elle cherche à dormir cent ans comme la Belle au Bois Dormant pour imiter sa cousine, sème des petits cailloux comme le Petit Poucet, jusqu’à sa maison, plante des haricots magiques pour grimper jusqu’au ciel la retrouver. Elle sait bien que, demain, elle verra Odile dans son cercueil et que les contes ne décrivent pas la réalité. Pourtant, elle aimerait tellement y croire… Écrit pour une lecture-théâtre, ce livre fluide est drôle, émouvant, attachant et sans pathos.