Décidément, Shakespeare inspire ! Merete Pryds Helle n’est pas la première à réactualiser la triste histoire des amants de Vérone. Mais d’autres l’ont fait avant elle avec plus de bonheur. On ne lui en voudrait aucunement de son plagiat clairement avoué – ses héros ont pour prénoms Romeo et Juliette – si cette transcription moderne, sauce danoise, était réussie. Ce qui n’est, hélas, pas le cas. Le style est plat, parfois rehaussé de quelques formules alambiquées. Bien sûr, le sort final des amants est émouvant mais… connu d’avance ! Il reste de cette histoire d’un amour dramatique entre une jeune Danoise, fille d’un fervent nationaliste, et un réfugié iranien un plaidoyer contre le racisme et l’intolérance. C’est le côté positif, mais bien insuffisant, du livre.
Oh, Roméo
PRYDS HELLE Merete