Oink

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À l’ombre d’une meule de foin, une truie et ses huit petits dorment. La mère se réveille, les cochonnets s’ébrouent, tètent. Toute la famille part à la queue leu leu pour un plongeon dans la mare, puis rentre faire la sieste. Mais les huit petits cochons ouvrent les yeux avant leur mère et partent à l’aventure. Comment peuvent-ils se retrouver perchés dans un arbre ?

Le ressort humoristique de cet album sans texte repose sur l’onomatopée Oink, occasion d’un jeu graphique et sonore. Le fait qu’il y ait une truie et huit cochonnets permet de disposer les onomatopées avec diversité et de leur donner plus ou moins d’intensité, comme dans les bandes dessinées.

Une couverture de charme, argentée avec un dessin et un titre en rose fuchsia, annonce les teintes de l’intérieur : gravure très fine en noir et blanc, qui donne une apparence de gris, et touches de rose.

Sculpteur et graveur, l’auteur-illustrateur expose dans les grands musées américains et utilise la technique de la gravure pour ses livres d’enfants. Cet album est, pour la France, le cinquième d’une variation sur son thème favori : les cochons. Dernier titre paru : Le petit cochon qui n’arrivait pas à s’endormir dans le noir ( LJA novembre 2007)