Enfants de croque-mort, invariablement moquĂ©s et blĂąmĂ©s, CĂ©line et Colin se dĂ©battent avec leur problĂšme identitaire. Ă nouveau renvoyĂ©s, ils occupent leur temps libre en se recentrant sur lâĂ©nigme des chiffres romains gravĂ©s sur les tombes. Enfreignant toutes les interdictions, ils pĂ©nĂštrent dans celle de la famille Harot et sont figĂ©s dâhorreur par ce quâils trouvent : une statue cassĂ©e, des bijoux entassĂ©s, une montre et⊠des traces sanguinolentes. Câest reparti pour les questions, les hypothĂšses et les soupçons⊠tous azimuts.
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LĂ©a MazĂ© joue du suspense avec succĂšs et exploite Ă fond lâambiance et le dĂ©cor funĂšbres de son intrigue. Il faut dire quâun cimetiĂšre se prĂȘte particuliĂšrement bien aux mystĂšres, frissons et embrouilles. Couleurs ocre, gros plans en mode pause. De plus en plus isolĂ©s, le frĂšre et la sĆur sont plus solidaires que jamais. CĂ©line est la meneuse : câest elle qui rĂ©flĂ©chit et rĂ©agit, souvent Ă lâemporte-piĂšce. Colin, moins courageux et rebelle, se laisse faire, au final les deux se complĂštent : leur gĂ©mellitĂ© nâest pas pour rien dans leur complicitĂ©. La solution au troisiĂšme tome. (M.-F.L.-G.)