Olga et le machin qui pue

Olga adore les animaux, si mignons même moches ou improbables. Tellement plus mignons que les Lalas, ses agaçantes voisines, entichées d’un chanteur coréen aux élucubrations bruyantes. Olga se rêve zoologiste, célèbre de préférence. Quand elle découvre le machin qui pue derrière une poubelle, elle tient un passionnant sujet d’étude. Bof, c’est son cri, est rebaptisé Olgamus. Las, il se carapate. Heureusement Charlie et son chien-qui-fait-pipi arrivent à la rescousse. Bref aperçu des péripéties d’un roman abondamment illustré en noir, blanc et rouge par une auteure inspirée. Texte et images se répondent ou se contredisent pour suivre Olga curieuse, gaffeuse et pleine d’énergie, les fashionistas accros aux magazines féminins, cheveux longs et yeux écarquillés, Charlie l’ébouriffé et son chien à la généreuse vessie.  Ce discours de la méthode d’Olga est aussi scientifique et fait découvrir pas mal d’animaux croqués de façon rigolote (et mignonne). Comme il n’est pas en odorama, on peut s’amuser sans réserve avec cette patate à pattes qui finit par conquérir tout le monde. 8-10 ans. (R.F. et L.-L.D.)