Olivier de Benoist comprend tout : une minette pervenche avec un carnet à souche, c’est le billet pour la maison close. Un dîner presque parfait, c’est quand ta femme mange avec toi (il est parfait quand elle te fait à manger). Le constat amiable, ça se rédige à deux après une partie de jambes en l’air : heure de l’accident, type de véhicule : elle 33 tonnes, moi petite cylindrée. L’amour est dans le pré devient une relation stable si on peut mettre une cale sous la table, un enfant avec deux papas c’est deux fois plus de chance d’être bien éduqué, …
Olivier de Benoist passe à Vivement Dimanche, chez Michel Drucker. Toutes ces histoires de 2 à 5 pages sont illustrées par Olivier en pleine forme qui trouve la remarque qui tue. On sourit à la première, l’humour est ravageur, à la fois gentil et nauséabond… La difficulté pour le lecteur, c’est l’abondance ! Car un volume entier, quelle indigestion ! Mais enfin, le rire est tellement bon pour l’homme…