On dirait nous

Deux jeunes trentenaires s’aiment follement et se livrent à leurs ébats amoureux dans des endroits insolites à Paris… Elle est violoncelliste, lui travaille vaguement dans une agence immobilière ; ils squattent illégalement un appartement à vendre sur la butte Montmartre. Repérés bizarrement par un vieux couple original – lui, professeur retraité, elle, Indienne tlingite originaire d’Alaska, atteinte de la maladie de Charcot –, ils se voient proposer un étrange marché qui va bouleverser leur existence…  Didier van Cauwelaert (Jules, NB juin 2015) est coutumier des histoires saugrenues. Ici il s’agit d’une croyance traditionnelle indienne : la réincarnation de l’âme d’une mourante dans un embryon humain, mais il sait en tirer des récits pleins de fantaisie, d’humour, et de rebondissements. Les personnages de ce nouveau roman sont pittoresques et attachants, le contraste entre les deux couples de générations et de cultures différentes est bien mis en valeur et, si l’on accepte l’idée farfelue du départ, on est entraîné jusqu’au bout dans une lecture agréable, légère et réjouissante. (E.L. et C.M.)